samedi 10 janvier 2015

Les mesures de la création: mon état des faits et mon inspiration

Avec tout ce que j'ai vu et vécu comme situations diverses en situation de handicap, mon imagination s'en trouve assez fertile.
Des centres d'employabilité qui ne nous prennent pas vraiment - pas du tout dans certains cas-  à des endroits quelconques, sans saveur, où règne la froideur des relations humaines, le petit monde, tout peut tarir des impressions qui sont bonnes à la base...
Ce qui m'intéresse alors? Ce sont les gens. Ceux qui cultivent la banalité, se confondent dans d'innombrables machines infernales. Il en va de plusieurs faits de notre époque qui deviennent rébarbatifs: l'absolutisme rattaché au croyances; le non-respect de la propriété intellectuelle; le monde qui ne sait que produire des moules pour nous y mettre d'une façon ou d'une autre....
Je rêve. Je rêve de publier à nouveau. Plusieurs idées concrètes ne me demandent que de sortir de leur papier informe pour entrer par l'œil ou par l'oreille d'un quidam avachi dans un fauteuil dans une salle, quelque part, même chez lui,  ou encore sur son lit. Et que mes messages passent.
Les institutions font légion et tentent de nous donner une identité. Cependant, combien pensent qu'il nous faut la construire, et pas forcément avec l'ensemble du contenu qu'il faut ingérer, mais bien avec seulement une partie dans bien des cas?
Je pense qu'il ne faut pas répondre de quelque conformisme. Surtout pour mener une inclusion pleine et entière. Et c'est ce qui est demandé.... même aux gens qui vivent en marge de la société, en marge de ce qui est socialement acceptable.
Je pense qu'il faut brasser les idées. C'est ce que mes textes ont comme connotation, comme mission. Issu d'un handicap à la fois mêlé d'hydrocéphalie périnatale, d'un nystagmus et j'en passe pour aboutir à une épilepsie rendue à la fin de sa première période vicésimale, je pense qu'il y a un temps où le mot innocence perd de sa dénotation. Tant de choses qui se passent n'arrivent pas pour rien, surtout quand on sait que les consensus dominants ne font que revenir en place quand la tempête est terminée et qu'une autre se prépare quelque part dans la prolepse de l'espace-temps. Il nous faut de L'expression libre oui, mais aussi des balises et des réactions.

Voilà ce à quoi je dédie mon art. Si vous souhaitez me suivre, lisez aussi ma page Auteur depuis le site Facebook. Dans le cas contraire, sachez qu''il faut que les non-dits tombent et que ce ne soit pas que dans la venue d'actes comme à Charlie Hebdo qu'il faille se rendre compte de ce que chacun tait ou fait bien souvent en sourdine. La diversité est partout, et c'est ce à quoi mes textes tant en prose qu'en poésie s'appliquent.

Merci de votre lecture.